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Paris, le 3 Novembre 2009


Les résultats de la première édition rapport CDP Europe 300 et de la quatrième édition du rapport CDP France 2009 seront présentés aujourd'hui au siège du Crédit Agricole S.A.


Rapport CDP Europe 300


Rédigé par CA Cheuvreux, et sponsorisé par AXA, le premier rapport CDP Europe analyse les réponses des 300 premières entreprises européennes par capitalisation boursière (FTSEurofirst Eurozone) au questionnaire du CDP 2009. Après avoir accompagné le CDP en France pendant 4 ans, AXA a souhaité soutenir la première édition du rapport CDP Europe, qui permet d'évaluer le niveau de maturité des entreprises européennes face à l'enjeu climatique. Investisseur de long terme, AXA est convaincu de l'importance de mesurer l'impact sur la performance des entreprises des contraintes émergentes liées aux émissions de carbone.


Les entreprises européennes semblent prêtes à affronter les nouvelles régulations carbone et se positionnent mieux que les entreprises des autres indices régionaux (Etats-Unis, Japon, ou Global 500) pour le taux et la qualité de leur réponse au questionnaire du CDP. 82% des entreprises de l'indice Europe 300 ont répondu questionnaire CDP 2009 (contre 62% pour l'indice américain S&P 500 ou 37% pour le Japon 500) et les taux de reporting des émissions des domaines 1 et 2 du « GHG protocole » sont parmi les plus élevés de tous les indices CDP. Plus significatif encore, 77% des entreprises européennes ayant répondu à l'enquête font vérifier leurs émissions.


L'analyse des réponses des 208 entreprises européennes présentant leur plan de réduction d'émissions fait apparaître une baisse de 2,2% en moyenne de l'intensité carbone de leurs activités. Cette baisse étant due en grande partie aux engagements des producteurs d'électricité. Cependant, cette tendance annuelle de réduction des émissions semble trop faible pour que ces entreprises puissent atteindre l'objectif de réduction des émissions en valeur absolue de l'UE (1% à 1,8% par an en moyenne d'ici 2020). De plus, la plupart des entreprises ont planifié des plans de réduction d'émissions allant jusqu'en 2012 seulement et attendent pour se positionner les résultats de la Conférence de Copenhague.


Les plans de réduction d'émissions font état de prévisions d'investissements substantielles : 54 entreprises ont ainsi prévu d'investir 100 milliards d'Euros dans des projets ayant pour objectif la réduction de l'intensité carbone de leurs activités. Bien que l'efficacité énergétique soit très souvent mentionnée par 50% des entreprises, la plus grande part des investissements (50 milliards d'Euros) sera dédiée à des technologies faiblement carbonées (éoliennes, nucléaire, captage de CO2). L'énergie solaire est la plus fréquemment citée parmi les investissements dans les sources d'énergie renouvelable.


Le rapport CDP Europe comporte 18 analyses sectorielles et offre ainsi aux entreprises et aux investisseurs des informations utiles afin de comparer leur positionnement carbone par rapport à leurs pairs (risque carbone et stratégie de réduction d'émissions) et d'évaluer les risques financiers associés aux nouvelles régulations carbone.


Francois Simon, Président Directeur Général de CA Cheuvreux, auteur du rapport CDP Europe 300, a déclaré “La qualité des réponses des entreprises européennes a progressé de manière substantielle ces dernières années. Dans plus de 80% de ces entreprises, les dirigeants s'impliquent directement sur les questions du changement climatique. De notre côté, en raison de l'intérêt accru des investisseurs, les questions relatives au changement climatique occupent désormais une place centrale dans notre offre de recherche et de services ».


Rapport CDP France SBF120

L'initiative CDP France 2009 a été soutenue par le Crédit Agricole S.A. Le Crédit Agricole, conscient des enjeux du changement climatique pour les entreprises et les investisseurs, souligne l'intérêt de cette large enquête qui sensibilise les entreprises à la problématique carbone et les incite à améliorer leur reporting. Le CDP améliore la visibilité carbone des entreprises et est un outil précieux d'aide à la décision pour les analystes.


Le rapport CDP France 2009, réalisé par Deloitte, démontre que la qualité des réponses des entreprises du SBF 120 progresse, mais le taux de réponse plafonne pour la première fois. Le taux de réponse au CDP France a été en augmentation constante depuis 2006, passant de 45% en 2006 à 63% en 2008. En 2009, ce taux n'augmente plus. Il reste inférieur au taux de participation au CDP Global (82%). Les modifications de composition de l'indice SBF120 et le manque de moyens humains nécessaires à la réponse à ce type d'enquête peuvent expliquer la stagnation du taux de participation.


La forte progression de la proportion d‘entreprises qui suivent et publient leurs émissions de GES est un indicateur de l'engagement des entreprises françaises. 82 % des entreprises ayant répondu à l'enquête ont fourni des informations quantitatives liées à leurs émissions sur au moins l'un des trois domaines du GHG Protocol*, contre 74% pour le CDP France 2008. La proportion progresse avant tout sur les domaines 2 (de 59% de publication en 2008 à 75% en 2009) et 3 (de 39% en 2008 à 61% en 2009). 76% des entreprises publient des données quantifiées sur le domaine 1, un taux supérieur à celui observé dans l'enquête CDP Global 2009 (68%).


Parallèlement, une proportion élevée d'entreprises (61% des répondants) procède à une vérification externe de leurs émissions de GES ; cette vérification est généralement menée par leurs commissaires aux comptes.


Une proportion fortement croissante des entreprises du SBF120 a défini des plans de réduction des émissions de GES et y associe des objectifs chiffrés. Alors qu'en 2008, seule une entreprise sur deux parmi celles ayant répondu à l'enquête avait défini de tels plans et objectifs, la généralisation de systèmes de reporting extra-financier a conduit trois entreprises sur quatre à communiquer sur ce sujet en 2009. Cela traduit un engagement croissant des grandes entreprises françaises à prendre part à la lutte contre le changement climatique, même si les objectifs de réduction restent variables tant dans leur ambition que dans leur échéance temporelle.


Carbon Disclosure Leadership Index (CDLI) Europe et France Le Carbon Disclosure Leadership Index (CDLI) réunit les entreprises ayant témoigné de la meilleure transparence et de la plus grande qualité de réponse, selon le mécanisme de notation défini par PricewaterhouseCoopers et le CDP et utilisé dans les rapports CDP Global 500, Europe 300 et SBF120. Cet indice récompense la transparence sur la communication des entreprises et non leurs performances en matière d'impact climatique. Les trois meilleurs scores de l'indice Europe 300 ont été obtenus par Bayer (95), BASF (94), HSBC (92) et les trois meilleurs scores du SBF 120 ont été obtenus par PSA (86), Lafarge (84), Total (81).



* Le GHG Protocol distingue trois domaines :

  • domaine 1 - émissions directes,

  • domaine 2 - émissions indirectes liées aux achats d'électricité et de chaleur,

  • domaine 3 - autres émissions indirectes telles que déplacements professionnels, logistique et distribution, chaîne d'approvisionnement, utilisation et fin de vie des produits et services.

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