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  • 02.10.2008
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Paris, le 1er octobre 2008

Hausse du prix de l'essence, préoccupation grandissante vis-à-vis de l'environnement : les Français modifient leur usage de la voiture

En septembre 2008, 46% des utilisateurs de voitures déclarent avoir moins recours à leur véhicule pour se déplacer. C'est le principal enseignement de l'étude « Les Français et l'automobile » réalisée pour le Crédit Agricole par l'institut CSA auprès d'un échantillon national représentatif de 1000 Français âgés de 18 ans et plus.

A l'approche du Mondial de l'Auto, le Crédit Agricole, banque d'un Français sur trois, a souhaité notamment étudier l'impact des deux tendances « lourdes » que sont la hausse du prix des carburants et la montée des préoccupations environnementales sur le comportement des Français quant à l'utilisation de leur voiture.

Une modification des comportements depuis la hausse des carburants
Le changement de comportement est lié au pouvoir d'achat des ménages : 57% des personnes disposant de moins de 1000 € par mois affirment avoir changé leur comportement, contre seulement 20% des personnes disposant de 4500 € et plus.

Plus précisément, c'est d'abord en ville que l'usage de l'auto est réduit : 72 % disent moins l'utiliser pour les trajets urbains. Mais ce n'est pas le seul impact : 64% disent rouler moins vite. Et 60 % disent se rendre plus près de chez eux pour faire leurs courses.

Pour certains, l'impact est encore plus radical : 10 % des utilisateurs pensent à se séparer de leur voiture ou de l'une de leurs voitures ; 1% d'entre eux indique l'avoir déjà fait.

En terme de budget, tous les ménages interrogés ont revu à la hausse l'estimation du coût mensuel de l'utilisation de leur voiture, qui est passé de 146 € en 2005 (source : sondage exclusif CSA/ Le Parisien Aujourd'hui en France du 20 septembre 2005) à 185 € en 2008.

Hybride, low cost : un choix pour l'avenir ?
Autre enseignement de l'étude Crédit Agricole / CSA : 47 % des automobilistes français pensent à s'équiper d'une voiture moins consommatrice en carburant.

Les choix futurs sont liés à la fois au niveau de vie et à la sensibilité aux questions d'environnement : 40% des CSP + choisiraient la voiture hybride (19% pour le diesel). A l'inverse, les catégories populaires favorisent le diesel à hauteur de 30% contre 20% pour l'hybride. Dans ce contexte, pour 51% des ménages, la consommation de carburant est le premier critère de choix d'un véhicule, devant le prix (47%) puis la sécurité (39%).

Quant à la voiture low cost, 76% des automobilistes la voient comme un moyen intéressant de préserver son pouvoir d'achat. Les a priori négatifs sont minoritaires, que ce soit sur la sécurité, l'esthétique ou les performances. Enfin, la voiture low cost n'est pas vue comme une « sous-voiture », puisque 48% des français pensent qu'elle est susceptible d'intéresser tout le monde.

Des enjeux environnementaux de plus en plus présents
A quoi pensent les automobilistes au volant ? 80% disent penser au moins de temps en temps aux conséquences néfastes de la pollution automobile sur l'environnement et 74% aux risques sur leur santé. Cette préoccupation environnementale devance même nettement celle liée au coût de l'utilisation du véhicule (43%). Ceci explique sans doute l'excellent accueil réservé à l'éco-pastille, considérée plutôt comme une bonne chose par 80% des automobilistes. 62% déclarent d'ailleurs qu'elle pourrait influencer leur prochain achat.

Le statut social de la voiture dans l'esprit des français a évolué
Même si 64% des Français aiment toujours conduire, l'objet lui-même ne fait plus l'unanimité : 50% y voient un objet utile mais dont ils aimeraient pouvoir se passer, alors que seulement 47% y voient un objet utile et plaisant

La voiture en tant que symbole de statut social tend à s'estomper : pour 8 Français sur 10, ce n'est pas important d'avoir une belle voiture et ils ne sont plus que 38% à adhérer à l'idée que la voiture reflète le niveau social de son propriétaire.

Par ailleurs, l'intérêt des Français pour l'innovation automobile et les nouveaux modèles est très segmenté : 53% des Français se déclarent « pas attirés » par les nouveautés dans ce domaine, 61% des hommes le sont (contre 32% des femmes) ainsi que 60% des moins de 30 ans et 57% des plus hauts revenus.

Et quid du financement de l'achat d'une automobile par les particuliers ?
Une étude complémentaire réalisée par Sofinco, filiale de Crédit Agricole S.A. et mise en ligne sur son site (www.sofinco.fr) s'intéresse plus particulièrement au financement automobile des particuliers. On estime aujourd'hui qu'en France trois automobiles neuves sur quatre et plus d'une automobile d'occasion sur deux sont payées à crédit par les particuliers. Et en moyenne, les ménages financent 73% du prix d'achat de leur automobile, sachant que le prix moyen d'une automobile financée, neuve ou d'occasion, est de 18 100 €, soit la moitié du salaire annuel moyen d'un ménage en France.

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