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Le Crédit Agricole et le Salon de l’agriculture

La première édition du Salon international de l’agriculture se tient en 1964. Il s’agit alors d’une « semaine de l’agriculture » voulue par le ministre Edgar Pisani.

Les origines du Salon de l’agriculture

La première édition du Salon international de l’agriculture se tient en 1964. Il s’agit alors d’une « semaine de l’agriculture » voulue par le ministre Edgard Pisani. Les origines de ce salon sont cependant plus anciennes et on peut même les faire remonter au premier Concours général agricole (CGA) qui est lancé à Paris en 1870 et qui, pour la première fois, réunit à Paris des animaux de boucherie, des volailles, tous types de produits ainsi que des machines agricoles. Le Concours général agricole trouve lui-même ses origines dans le Concours des animaux gras du marché de Poissy lancé en 1844*.

Parallèlement au Concours général agricole, le Salon international de la machine agricole (SIMA) est créé en 1922. Le CGA et le SIMA font partie des évènements hébergés par le Salon de l’agriculture lors de sa création en 1964. Le SIMA prendra ensuite son autonomie en 1991.

Le Crédit Agricole au Salon

On peut dater de 1951 la première participation du Crédit agricole au Salon de la machine agricole, ses organisateurs ayant exprimé le souhait d’y voir évoquer l’activité du Crédit agricole mutuel. Un stand pourvu de graphiques lumineux sur les opérations de l’institution est donc créé, ce qui permet de renseigner les visiteurs sur le rôle du Crédit Agricole dans la mise en œuvre du Programme d’investissements agricoles. Cette présence lui permet donc de se faire connaître assez largement et de participer à des évènements organisés en marge comme le Congrès national de la vie rural en montagne en 1952. C’est également dans ce cadre qu’il participe au comité de patronage des expositions organisées par le Comité national de l’habitat rural.

Jusqu’en 1980, le Crédit Agricole est présent au Salon de l’agriculture sous la forme d’un stand unique participant à l’animation général des lieux. Des expositions sont organisées en fonction de la thématique du Salon et des jeux sont proposés aux visiteurs. Les lots sont modestes : des reproductions de gravures anciennes et des ouvrages sur les métiers agricoles en 1978, un guide des voyages en France en 1979… 

En 1980, « pour lever toute ambigüité sur la finalité réelle de sa présence au Salon de l’agriculture** », le Crédit Agricole divise sa présence en trois stands différents : deux stands techniques destinés à l’accueil des professionnels venus spécifiquement pour le Salon de la machine agricole et le Concours général agricole ; un stand tout public plus spécialement chargé de l’animation et du renseignement des visiteurs et notamment des ménages. Cette année-là, pour la première fois, le jeu traditionnel est assuré par un ordinateur.

Une vitrine pour l’innovation

Avec le slogan « Le Crédit Agricole aujourd’hui… et demain », le Groupe inaugure en 1981 une tradition de mise en avant de la recherche et des innovations qu’il finance dans le domaine agricole ou qu’il utilise dans son métier de banquier. C’est ainsi que les projets liés aux énergies renouvelables ou aux biotechnologies font leur apparition sur le stand. Concernant le métier bancaire, c’est aussi l’occasion de tester certaines innovations comme, en 1984, le paiement de l’entrée qui pouvaient se faire par l’intermédiaire de la Carte verte (nom alors donné à la carte bancaire du Crédit Agricole). C’est également à cette occasion que sont remis les « Rubans verts de l’agriculture », un prix récompensant des initiatives innovantes prises par des agriculteurs sur leur exploitation.

Occasion pour le Crédit Agricole de venir à la rencontre de ses clients et des curieux, le Salon de l’agriculture lui permet également de communiquer sur ses préoccupations comme, au début des années 2000, le développement durable ou, aujourd’hui, son projet sociétal.

* Jean-Luc Mayaud, 150 ans d’excellence agricole en France : histoire du Concours général agricole, Paris, Belfond, 1991
** Magazine interne Echanges, n° 9, automne 1980

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