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  • 07.05.2013
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Résultats du 1er trimestre 2013

Bonne tenue de l’activité et des revenus dans les métiers cœur

Groupe Crédit Agricole* au 1er trimestre 2013
RNPG hors réévaluation de dette et CVA/DVA : 1 287 m€
RNPG : 1 025 m€ (+18,7% - T1/T1)
Ratio Core Tier 1 : 11,0%
Ratio CET 1 (Full Bâle 3) : 9,6%**
* Crédit Agricole S.A. et Caisses régionales à 100%
** Selon les règles de la CRD4 telles qu’analysées par Crédit Agricole S.A. à fin mars 2013 et sans application de dispositions transitoires
Crédit Agricole S.A. au 1er trimestre 2013
PNB des métiers : 4,8 mds€ (-9,0% T1/T1)
RNPG hors réévaluation de la dette et CVA/DVA : 726 m€
RNPG : 469 m€ (+50,8% T1/T1)
Ratio Core Tier 1
9,7% avant application transitoire du traitement des conglomérats financiers (+50 pb)
8,5% en application du régime transitoire

Groupe Crédit Agricole

Le résultat net part du Groupe du groupe Crédit Agricole a atteint 1287 millions d’euros au premier trimestre 2013, hors réévaluation de la dette et impact de la mise en application de la norme IFRS 13 (CVA/DVA.). Après prise en compte de ces éléments, il ressort à 1025 millions d’euros, à rapprocher d’un résultat de 863 millions d’euros au premier trimestre 2012 calculé sur un périmètre et selon des modalités comparables.
Pour Jean-Marie Sander, Président de Crédit Agricole S.A « « Les résultats de ce premier trimestre 2013 illustrent la pertinence de notre modèle économique centré sur la banque universelle de proximité et la transformation du Groupe au service du financement de l'économie.»
Pour Jean-Paul Chifflet, Directeur général de Crédit Agricole S.A., « ces résultats confirment la large prépondérance des métiers liés à la banque de proximité, qui confèrent au Groupe un socle élevé de résultat récurrent : la banque de proximité et les métiers de l’épargne et de l’assurance génèrent respectivement 78% et 85% des revenus et des résultats des métiers du Groupe ».
En termes de solvabilité, le ratio Core Tier 1 s’établit à 11,0% au 31 mars 2013, enregistrant l’impact de la mise en place transitoire du traitement des participations dans les sociétés d’assurances dans l’attente de Bâle 3. Ce niveau est en ligne avec l’objectif de 10% en Bâle 3 « fully loaded » à fin 2013.

Crédit Agricole S.A.

Le Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A., réuni sous la présidence de Jean-Marie Sander le 6 mai 2013, a examiné les comptes du premier trimestre 2013
Le résultat net part du Groupe ressort à 726 millions d’euros avant réévaluation de la dette et impact de la mise en application de la norme IFRS 13 (CVA/DVA) ; après prise en compte de ces éléments, il est de 469 millions d’euros. Hormis ces éléments de volatilité imputables à l’application des normes comptables, le résultat publié ne donne pas lieu à événement exceptionnel.
Pour Jean-Paul Chifflet, Directeur général de Crédit Agricole S.A., le résultat publié est le reflet, dans un contexte économique médiocre, d’une bonne tenue de l’activité et des revenus dans les métiers cœur du Groupe, d’un coût du risque toujours modéré et d’une baisse graduelle des charges.
L’activité commerciale en banque de proximité a été soutenue, avec des encours de collecte bilan et de crédits dans l’ensemble des réseaux de proximité du Groupe (Caisses régionales, LCL et réseaux à l’étranger) progressant respectivement de +5,5% et de +0,8% par rapport au premier trimestre 2012. Par ailleurs, les métiers de l’épargne (Amundi et banque privée) et de l’assurance ont enregistré une activité soutenue en réalisant une collecte nette de plus de 14 milliards d’euros sur le trimestre, gagnant des parts de marché, tant dans la gestion d’actifs que dans l’assurance-vie. L’ensemble de ces métiers enregistre une légère hausse de leur produit net bancaire (+15 millions d’euros par rapport au premier trimestre 2012).
Les métiers de crédit à la consommation et de banque de financement et d’investissement ont connu une baisse de leurs revenus par rapport au premier trimestre 2012 marqué par le plan d’adaptation allant jusqu’à décembre 2012. Depuis, la réduction pilotée de leur activité et un contexte de marchés des produits de taux moins porteur qu’au premier trimestre 2012 ont pesé sur les revenus du premier trimestre 2013.
Le coût du risque reste globalement modéré : il s’établit à 68 points de base sur encours, en données annualisées, niveau dans la lignée des deuxième et troisième trimestres 2012 (respectivement 64 et 60 points de base) mais inférieur aux premier et quatrième trimestres 2012 qui avaient enregistré des dotations plus élevées sur Agos Ducato. Au premier trimestre 2013, le provisionnement dans cette filiale de crédit à la consommation est revenu à un niveau conforme aux attentes pour 2013 (232 millions d’euros). Dans la banque de proximité, l’évolution du coût du risque est également celle qui était attendue en 2013, tant chez LCL (37 points de base contre 34 au premier trimestre 2012) que chez Cariparma où il est stable par rapport au dernier trimestre 2012. Dans la banque de financement et d’investissement, le coût du risque reste très modéré (28 points de base), la dotation nette portant en outre principalement sur les provisions collectives.
Les charges d’exploitation sont en baisse par rapport au premier trimestre 2012 ; cette tendance est d’autant plus notable que les taxes ont augmenté d’un trimestre sur l’autre de 25 millions d’euros. La baisse organique sur le trimestre est de 125 millions d’euros, soit -4,2 % de la base de coûts du trimestre, les principaux métiers contributeurs à cette évolution étant les Services financiers spécialisés et la Banque de financement et d’investissement qui ont vu leurs effectifs baisser respectivement de 5% et de 11%, conformément aux orientations du plan d’adaptation. La tendance à la baisse des charges va se poursuivre avec l’avancement progressif du programme MUST qui vise à réduire d’ici 2016 les charges d’exploitation de Crédit Agricole S.A. de 650 millions d’euros en optimisant principalement trois domaines, l’informatique, les achats et l’immobilier.
En matière de solvabilité, Crédit Agricole S.A. a poursuivi le renforcement intrinsèque de ses ratios. Ainsi, la déconsolidation effective ce trimestre d’Emporiki permettait, toutes choses égales par ailleurs, d’atteindre un ratio Core tier 1 à fin mars 2013 en hausse de 0,5% par rapport à fin décembre 2012. Cependant, en 2013, une réglementation transitoire des conglomérats financiers est appliquée dans l’attente de Bâle 3. Les titres détenus sur des sociétés d’assurances, auparavant déduits des fonds propres globaux, sont maintenant pondérés au dénominateur et traités comme une exposition actions (pondération de 370%). L’impact de cette réglementation est de 113pb sur le ratio Core tier 1, qui passe ainsi à 8,5%. Ce taux constitue un point bas avant l’extension du Switch, telle qu’annoncée lors de la présentation des résultats annuels 2012, et l’application de Bâle 3 à partir de 2014.
La situation de liquidité du groupe Crédit Agricole continue de se renforcer. Le bilan cash bancaire du Groupe s’élève à 1 048 milliards d’euros au 31 mars 2013 et l’excédent des ressources stables sur emplois stables est de 48 milliards d’euros à la fin du premier trimestre. Les réserves de liquidité couvrent largement (165%) les ressources de marché court terme. Par ailleurs, à fin mars 2013, Crédit Agricole S.A. a réalisé 45% de son programme annuel d’émissions à moyen-long terme sur les marchés, fixé à 12 milliards d’euros. En outre, les émissions placées via les réseaux de proximité du Groupe et les financements complémentaires réalisés par les filiales spécialisées s’élèvent, au premier trimestre, à 4 milliards d’euros.

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